dimanche 25 novembre 2018

Présentation des auteurs [18] - Audren


Présentation :

Pouvez-vous vous présenter ? Artiste multi-casquettes, j’ai écrit plus de quarante romans, du théâtre, de la poésie, des scénarii. Je suis aussi auteure-compositrice-interprète. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez éventuellement faire un tour sur  www.audren.com (sinon je risque de vous ennuyer à vous parler de moi)

 
Pouvez-vous nous parler de vous et de votre passion pour l’écriture ? Je n’ai pas de passions. C’est dangereux les passions. On se sent dominé. On ne raisonne plus logiquement. Ça ne s’accorde pas avec mon côté Spock.


Avez-vous toujours su que vous seriez écrivain ? Non jamais. Tout cela s’est fait par hasard. J’écrivais des romans pour me faire plaisir. Sur les conseils d’Erik Orsenna qui avait eu la gentillesse de lire l’un de mes romans, j’ai envoyé ce même roman aux éditions du Seuil, par la poste… et j’ai été publié… Ensuite tout s’est enchainé… 


Quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à écrire ? Un stylo, sans doute… 


Depuis combien de temps écrivez-vous ? Depuis mon enfance.

 
Pouvez-vous nous parler de vos différents métiers et nous expliquer comment vous arrivez à les concilier ? (Au niveau temps) Je ne dors pas beaucoup donc j’arrive à peu près à trouver du temps pour l’écriture et la musique. En général, mon année se découpe en tranches : musique en studio, écriture, rencontres dans les médiathèques et signatures, écriture, concerts, écriture…  Quand je suis en forme, j’ajoute le cinéma à tout ça… mais pour l’instant, je n’ai réussi à réaliser que deux courts métrages, par manque de temps. Ma vie ne me plaît que lorsque je fabrique des choses. J’ai toujours plusieurs projets créatifs en cours. Je me fixe des dates pour finir chaque projet… en général je m’y tiens et je m’amuse bien.


Est-ce que vous écrivez tous les jours ? Oui, presque.

 
Pouvez-vous nous raconter comment vous vous organisez lorsque vous écrivez ? (Où puisez-vous vos idées ? Comment construisez-vous vos personnages ? Est-ce que vous vous inspirez de vos proches, de votre histoire personnelle ?) Je ne suis pas organisée. Je ne construis rien, je n’ai pas de plan, je ne sais pas où je vais, mais j’y vais d’un pas tranquille et assuré. J’ai l’impression que mes histoires s’écrivent toutes seules. Je les découvre comme si j’étais ma propre lectrice. Je m’inspire des conversations autour de moi. Un mot, une phrase qui me plait devient aisément l’amorce d’une nouvelle histoire. Mes personnages se présentent à moi comme des inconnus. J’apprends à les connaître et je découvre leur personnalité dès qu’ils entrent dans l’histoire. Je ne les fabrique pas à l’avance.


On s’inspire forcément de ce que l’on a vécu pour écrire. Faites grandir un bébé dans une pièce blanche sans personne, il n’aura rien à raconter. Mes expériences, mes aventures sont des pelotes de laine avec lesquelles je tricote des histoires.

 
Lorsque vous commencez l’écriture d’un roman, est-ce que vous suivez un processus particulier ? Non. Pas de processus, pas d’organisation, pas d’habitudes ni de rituels. J’aime bien la liberté et le changement. La routine m’exaspère.

 
Pouvez-vous nous parler de votre livre qui sort prochainement chez Dreamland ?
« On dit que les ados se cherchent… Olsen, lui, s’est déjà trouvé.  Mais un matin, ce sont ses parents qu’il ne retrouve plus. Le gazon du jardin émet des sons bizarres, les gens s’évaporent au coin des rues… Il y a comme des failles dans l’espace et du virtuel dans l’air. Olsen a-t-il été projeté dans un monde parallèle, une autre dimension ? … »

Ce roman fantastique sur l’adolescence est paru en littérature vieillesse (pas en jeunesse donc) il y a 17 ans… puis, juste un peu après, à l’Ecole des loisirs. Il ressort aujourd’hui, pour mon plus grand plaisir. Je l’ai un peu modifié parce que le monde technologique a beaucoup changé en 17 ans. Les tomes 2 et 3 suivront.

 
Avez-vous d’autres projets en cours ? Pouvez-vous nous en dire quelques mots ? En février 2019 sortira « Les vrais filles et les vraies garçons » aux éditions Thierry Magnier. (Pour les enfants à partir de 9 ans).
Un peu plus tard en 2019, un roman de science-fiction pour jeunes adultes.

 
Qu’est-ce que vous ressentez à la publication d’un livre ? Et que ressentez-vous lorsqu’ils reçoivent des prix ? J’ai reçu 37 prix littéraires et je suis toujours aussi contente quand on m’en remet un nouveau. Cela me permet de discuter avec mes lecteurs, mais aussi de rencontrer des libraires, des bibliothécaires, des professeurs, des associations pour la promotion du livre, des inspecteurs de l’Education nationale, des élus à la culture, des journalistes et des blogueurs…et j’aime ça parce qu’ils m’apprennent plein de choses, et que ces rencontres sont des pelotes de laine variées pour tricoter de nouvelles histoires.  

 
Avez-vous un conseil à donner à de jeunes auteurs ? Écrivez, écrivez, n’arrêtez pas d’écrire… C’est en écrivant qu’on devient écrivain. Et aussi, faites-vous plaisir en écrivant. Ne cherchez pas à plaire aux autres. Écrivez pour vous sans la crainte d’un censeur, des critiques, ou de ce que l’on va penser de vous. Dansez dans votre tête ou devant votre bureau pour vous sentir libre et léger.
Et enfin, quand on vous propose un contrat, souvenez-vous que sans les écrivains les maisons d’édition n’existeraient pas. Une maison d’édition ne vous fait jamais une faveur en publiant votre livre. Ne cédez pas à toutes ses demandes.


 
Pour le fun :
Quel est votre rêve le plus cher ? Aucune idée, je rêve beaucoup et tous mes rêves me sont chers.

 
Si vous pouviez avoir un pouvoir magique, quel serait-il ? Pourquoi ? Celui de guérir qui je veux.

 
Si vous pouviez rencontrer une personne célèbre (vivante ou morte), qui choisiriez-vous ? Pourquoi ? Jésus pour qu’il me raconte sa propre version des faits.

 
Si vous pouviez recréer notre monde de manière loufoque et complétement utopique, comment l’imagineriez-vous ? C’est le sujet d’un roman ça, pas d’une question d’interview…  

 
Pouvez-vous nous donner 10 infos sur vous ? Oui, et pour changer et ne pas toujours parler de ce que j’aime, voici 10 choses que je n’aime pas.

*Je n’aime pas le conformisme et l’esprit grégaire

*Je n’aime pas le plastique autour des packs d’eau minérale (je n’aime pas le plastique en général à part celui des gourdes de mon enfance qui donnait un goût très spécial à la grenadine)

*Je n’aime pas les néons blafards, les leds bleutées

*Je n’aime pas le non-professionnalisme d’une grande partie des français.

*Je n’aime pas les radins et les calculateurs

 *Je n’aime pas la télévision

 *Je n’aime pas avoir froid et je ne supporte pas que les autres aient froid.

*Je n’aime pas la maladie de Lyme qui m’abime la vie depuis 15 ans.

*Je n’aime pas « les menus-enfants » de certains éditeurs jeunesse, ces livres insipides, cette sous littérature servie aux enfants, sous   prétexte qu’ils sont incapables d’apprécier autre chose. Beaucoup trop d’adultes considèrent les enfants comme des sous-êtres humains.

*Et puis, enfin, je déteste les endives cuites et le goût amer en général.

 
 
Vous pouvez retrouver Audren :
-       Sur Facebook
-       Sur Twitter
-       Sur son site
Vous pouvez retrouver la liste de ses ouvrages ici.

 

dimanche 18 novembre 2018

Présentation des auteurs [17] - Jean-Marc Dhainaut

Présentation :

 
·       Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Jean-Marc Dhainaut. J’ai 45 ans, mais ça, ce n’est que sur les papiers. Concrètement, j’ai décidé d’arrêter de vieillir lorsque j’ai eu 40 ans (rires). Je suis né dans le Nord et j’habite dans le Pas de Calais. Je suis ouvrier dans l’industrie automobile.
 

·       Pouvez-vous nous parler de vous et de votre passion pour l’écriture ?
     Avez-vous toujours su que vous seriez écrivain ?
     Quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à écrire?
      Depuis combien de temps écrivez-vous ?

Mon arrivée dans le monde de l’écriture n’était pas prévue. Ce n’est pas quelque chose dont je rêvais depuis des années ou après quoi je courrais. Je ne me prétends pas écrivain, je laisse ce terme aux élites (ceux dont c’est vraiment le métier, qui en vivent). Je suis simplement un auteur. L’écriture n’est pas une passion, c’est autre chose que j’ai du mal à définir pour moi. Ce n’est pas non plus un besoin : je ne cherche pas à exorciser ou exprimer quoi que ce soit. Je crois qu’en écrivant j’ai simplement répondu à l’instinct qui me chuchotait de le faire parce que mon imagination me dessinait des scénarios autour de tout ce qui m’a rendu curieux dans la vie. En y songeant, je pense simplement que c’est le destin qui m’a parachuté là parce que j’avais des histoires à raconter. L’élément déclencheur fut des histoires surnaturelles et fantastiques que j’inventais en 2013 sur Facebook et dans lesquelles je donnais des rôles totalement caricaturaux et humoristiques à mes amis, ma famille. Je me suis alors découvert à travers ces histoires qui plaisaient une étrange envie d’aller plus loin. Un scénario (celui de mon premier roman Au-delà d’un destin) avait germé dans mon esprit quelques années plus tôt, mais je ne réalisais pas encore qu’un jour je passerais de la vague idée ou envie à l’écriture. Je me suis donc lancé dans l’aventure à partir de 2014 et j’ai été publié pour la première fois en 2016 (par une maison d’édition alternative, chose qui m’a certainement mis le pied à l’étrier).

 
·       Avez-vous un autre métier ou vivez-vous de votre passion pour l’écriture ? dans le cas, d’activités multiples, comment arrivez-vous à les concilier ? (Au niveau temps)
Est-ce que vous écrivez tous les jours ?

Vivre de ses livres est je crois le rêve ultime de tous les auteurs. J’aimerais bien, mais c’est impossible pour l’instant. Comme je l’expliquais dans ma présentation, j’ai un autre métier : je travaille en usine, dans l’automobile. Comme je travaille en horaires postés, j’écris lorsque le temps et la fatigue me le permettent, et ce n’est pas toujours facile. J’essaie d’écrire tous les jours, mais je ne me mets pas de pression. Je n’écris pas pour prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, pas même à moi-même, alors je prends le temps. Il m’a fallu toutefois faire le tri dans mes nombreuses passions ou centres de curiosités, et c’est parfois frustrant. Je crois, que pour pouvoir faire tout ce que j’ai envie de faire et de découvrir, que plusieurs vies me seront nécessaires (rires).
 

·       Pouvez-vous nous raconter comment vous vous organisez lorsque vous écrivez ?
(Où puisez-vous vos idées ? Comment construisez-vous vos personnages ? Est-ce que vous vous inspirez de vos proches, de votre histoire personnelle ?)
Lorsque vous commencez l’écriture d’un roman, est-ce que vous suivez un processus particulier ?

J’ai un classeur pour chaque roman. Dedans, j’y griffonne mes idées, la trame, les éléments, mais je ne fais aucun plan, aucun squelette. Tout commence par une sorte de puzzle dont je connais le début, la fin, et quelques pièces du milieu. Ensuite, je chemine au grès de l’imagination en harmonisant l’ensemble des idées qui me viennent. Je ne travaille jamais sur plusieurs romans en même temps, j’aurais horreur de me disperser. Ensuite, je ne commence jamais l’écriture d’un roman tant que je n’en ai pas trouvé le titre. Le titre est pour moi un fil conducteur. Il m’est arrivé de le changer, mais sans jamais m’écarter de ce fil. Je m’inspire de tout, absolument tout : de ce que j’ai pu vivre, de mes passions, entendre, voir, de gens qui m’entourent ou d’histoires que l’on me raconte. Par exemple, mon meilleur ami m’a inspiré de nombreuses choses d’après des histoires qu’il me racontait et qui nourrissaient aussitôt mon imagination sans qu’il ne s’en rende forcément compte. Mais il le découvre après. Donc, pire qu’à un journaliste, attention à ce que vous racontez à un auteur (rires). J’écris de manière linéaire : par exemple, je ne vais pas entamer le chapitre final, puis écrire le 7ème, puis commencer un tel passage qui doit se passer plus loin. Je coordonne tout grâce à l’ensemble de mes notes et j’avance étape par étape sans jamais en brûler. Je sais ce qui va se passer plus loin, mais j’y viens progressivement, au fur et à mesure.


·       Comment est né Alan Lambin ?

J’avais envie de créer un personnage au cœur des nombreux témoignages qui existent sur les phénomènes de hantises, et de le rendre témoin lui-même de ces choses curieuses sur lesquelles il enquête avec beaucoup de recul et de discernement.  Mon attachement à la Bretagne (terre de légendes), puisque j’ai ma sœur qui y vit, se prêtait parfaitement à l’état d’esprit d’Alan Lambin et à la manière dont il a forgé ses convictions (souvent mises à rude épreuve). C’est pour cela qu’il porte un prénom breton, d’ailleurs, et qu’il habite dans un petit hameau des côtes d’Armor. Son père étant né dans le Nord, il porte le nom de famille Lambin (qui est le nom de jeune fille de mon arrière-arrière-grand-mère). Un animateur de radio m’a un jour fait cette réflexion « Alan Lambin est un personnage plutôt torturé, non ? » et cette question m’avait beaucoup surpris car elle me faisait réaliser, en effet, qu’il l’était bel et bien. Paradoxalement, la vie et les émotions que je créais chez Alan faisaient de lui quelqu’un de mystérieux, posé, mais effectivement torturé émotionnellement. Au-delà de ce qu’il était, sa vie sentimentale, et sa vie tout simplement, lui avaient tellement fait de crocs-en-jambe qu’il portait au fond de lui des blessures qui le faisaient toujours souffrir et renoncer à un bonheur auquel il avait pourtant droit, lui aussi.

·       Pourquoi les histoires de fantômes ?

J’ai toujours été, non pas passionné, mais intrigué par les phénomènes de hantises et par les nombreux témoignages que j’ai pu entendre de la bouche de ceux qui les vivaient (souvent des familles entières que cela bouleversait). Le paranormal offre un tel champ à l’imagination que j’aime l’explorer avec toutes les hypothèses possibles propres au fantastique, et provoquer des émotions souvent angoissantes et frissonnantes tout en touchant les lecteurs. Il est naturel d’avoir peur de ce que l’on ne connaît pas, et j’essaie de jouer avec ces peurs. Mais mes romans ne sont pas des machines à faire sursauter comme on peut le voir au cinéma ni des trains fantômes qui font hurler de terreur, j’essaie d’apporter bien d’autres choses que l’imagination du lecteur se veut de décrypter et de ressentir. L’Histoire tourmentée de notre pays me sert souvent de fond, car j’y suis très sensible.


·       Que ressent-on lorsque l’on peut toucher pour la première fois notre histoire, fruit de tant de travail, sous format livre / papier ?

C’est une sensation étrange, mais pour tout vous dire, je la ressens toujours à chaque fois que je regarde mes romans. Je ne réalise pas. Je vais vous dire la vérité : lorsque je lis des chroniques de mes romans, j’ai l’impression que ce n’est pas de mes écrits ni de moi dont il s’agit. J’ai un sourire jusqu’aux oreilles, mais je ne réalise pas. J’ai l’impression que cela concerne quelqu’un d’autre. Et lorsque je regarde mes romans posés sur une table de dédicace, je me demande parfois pourquoi je suis là, comment ça se fait ? Cela peut paraître idiot, mais c’est la vérité. J’ai l’impression de vivre un rêve. Oui, c’est ce que je ressens. Mais si c’est un rêve inconscient (puisque je n’étais pas prédestiné à l’écriture), je suis content d’avoir tout fait pour le réaliser (et ça n’a pas toujours été facile) et en être arrivé-là. Mais je ne dois pas cette réussite qu’à moi seul. Je la dois à tous ceux qui m’ont fait confiance et m’ont soutenu. Et cela passe par ma maison d’édition (Taurnada), mais aussi à la quinzaine de personnes que je connais et auxquelles je fais lire mes manuscrits avant de les envoyer. Leurs retours de lectures me sont très importants et me permettent de peaufiner mon travail. C’est comme si chaque roman qui sort est le fruit d’un travail d’équipe. Si un jour cette aventure formidable dans ma vie devait s’arrêter, je n’aurais rien à regretter.


 
Pour le fun :
 

·       Quel est votre rêve le plus cher ?

Revoir un jour tous ceux qui me manquent, ou me manqueront, et pouvoir les prendre dans mes bras.
 

·       Si vous pouviez avoir un pouvoir magique, quel serait-il ? Pourquoi ?

Connaître l’histoire d’un objet, d’un lieu, quel qu’il soit, rien qu’en le touchant.


·       Si vous pouviez rencontrer une personne célèbre (vivante ou morte), qui choisiriez-vous ? Pourquoi ?

J’aurais adoré bavarder avec Jean-Ferrat. Lui et moi aurions certainement eu bien des choses à nous dire sur le monde à refaire, nos colères, et sur la beauté de la chose la plus simple au monde, mais à la fois la plus compliquée : la vie. Mais je crois que par-dessus tout, les gens que je voudrais rencontrer ne sont ni célèbres (je me moque de la célébrité) ni vivants : des gens de ma famille, des ancêtres, que je n’ai pas connus.
 

·       Si vous pouviez recréer notre monde de manière loufoque et complétement utopique, comment l’imagineriez-vous ?

Assurément sans argent et sans politiciens.
 

·       Pouvez-vous nous donner 10 infos sur vous ?

Difficile à dire.

*L’information principale serait que j’ai terminé l’écriture d’un autre roman, que je travaille déjà sur le suivant et que les suivants des suivants me donnent déjà des coups de pied aux fesses.

*Je suis un Gaulois très réfractaire (j’ai mon caractère et je suis râleur). Je déteste la fatalité et la résignation, mais comme dit mon père « mieux vaut avoir un sale caractère que de ne pas en avoir du tout ».

*Je suis quelqu’un de passionné, j’aime les défis (si j’y vois un intérêt personnel).

*Je pleure devant les téléfilms de Noël et je me fiche de le dire, puisque comme disait notre cher Johnny « un homme qui ne pleure pas est un homme qui n’a pas de cœur ».

*J’aime écrire au coin du feu l’hiver et ça ne fait pas 10 infos, mais parler de soi n’est jamais très facile, alors, je vous laisse imaginer celles qui manquent.

 

 

Vous pouvez retrouver Jean-Marc Dhainaut :

-       Sur Facebook

-       Sur Twitter

-       Sur Instagram

-       Sur son site

-       Sur le site des éditionsTaurnada

Vous pouvez retrouver la liste de ses ouvrages ici.

samedi 17 novembre 2018

Derrière le sourire - Antoine Griezmann (avec Arnaud Ramsay)


Titre : Derrière le sourire

Auteur : Antoine Griezmann (avec Arnaud Ramsay)

Genre : Autobiographie

Editions : Robert Laffont

Date de sortie : 18/05/2017

Nombre de pages : 288

Prix : 19,00 € (papier) ou 8,99 € (numérique) ou 7,20 € (poche)
 
 
 
 
 
Synopsis :
 
Les confessions du footballeur préféré des Français.
« Aujourd'hui, je profite à fond. Mais, derrière le sourire, j'ai galéré. Avant d'y arriver, j'ai souvent pleuré... »
Rejeté par tous les centres de formation français à cause de sa taille et de son physique frêle, Antoine Griezmann s'exile au Pays basque espagnol dès l'âge de quatorze ans, la Real Sociedad de Saint-Sébastien étant le seul club à croire en lui. Il lui faudra une persévérance à toute épreuve pour atteindre les sommets.
Désigné en 2016 meilleur joueur du championnat espagnol devant Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, l'attaquant de 26 ans réalise des prouesses avec l'Atlético Madrid mais également avec les Bleus lors de l'Euro en France ; elles lui valent les titres de meilleur buteur et de meilleur joueur de la compétition.
D'ordinaire réservé et peu bavard, le troisième au Ballon d'or a décidé de revenir sur son parcours. Sans rien cacher de ses doutes ni de ses ambitions, il se livre pour la première fois : son enfance à Mâcon, centrée sur le ballon, ses essais infructueux, les coulisses de son fantastique Euro, ses échanges avec Didier Deschamps, sa suspension de treize mois de l'équipe nationale après une sortie dans une boîte de nuit parisienne, le match France- Allemagne au Stade de France le 13 novembre 2015 tandis que sa sœur était au Bataclan...
L'histoire d'un champion pas comme les autres racontée avec émotion, sincérité et franc-parler.
 
 
Mon avis :
 
J’avais hâte de découvrir ce livre sur l’histoire de l’un de nos footballeurs préférés. En savoir un peu plus sur lui, savoir comment il en est arrivé là et comment il gère sa vie professionnelle et personnelle. Ça ne doit pas être facile à gérer quand même, car on choisit de faire de sa passion, de son passe-temps son métier mais on ne choisit pas de devenir une star. Et je voulais lire ce qu’il avait à dire là-dessus et comment s’organise son quotidien entre les entrainements, les matchs pour son club et l’équipe de France, tous les déplacements…
 
Et je dois dire que j’ai été à la fois séduite et assez déçue par cette lecture.
 
Séduite car oui, on apprend comment il en est arrivé là. Comment ça s’est passé dès son plus jeune âge. Ses galères, ses déceptions, son travail acharné pour y arriver. Son départ, très jeune, de chez ses parents. C’était très touchant.
 
Et un peu déçue, car il y a beaucoup de détails de son plus jeune âge, de son départ de chez ses parents, ses premières sélections en équipe de France. Et à partir de ce moment, on ne donnait plus trop de détails sur sa vie personnelle avec Erika et plus tard avec sa fille. Après je comprends, qu’ils veuillent garder leur vie « secrète ».
 
Et ce qui est assez difficile également dans la lecture, c’est le fait qu’il fasse référence à énormément de joueurs mondiaux, et moi qui suis foot uniquement pour l’Euro ou la Coupe du Monde, j’étais paumée. Je connaissais quelques noms très connus, mais c’est tout. Il y a donc des moments, où les pages étaient longues…
 
Et chose avec laquelle j’ai eu un peu de mal au début, c’est la forme des chapitres. Ils font référence à des période de sa vie mais à l’intérieur ça part quelques fois dans tous les sens…

 

« Il porte le même prénom qu’Antoine de Saint-Exupéry et arbore, tatoué sur l’avant-bras, une citation de l’écrivain-aviateur qu’il applique comme un mantra : « fais de ta vie un rêve, et d’un rêve, une réalité ». »
  
« Je préfère gagner la Coupe du Monde ou un autre trophée collectif, car nous ne sommes rien sans l’équipe. »
 
« Pas question d’être un robot. Je veux plaire pour ce que je suis, pas pour ce que les autres voudraient que je sois. Et, si je ne plais pas, eh bien tant pis. »
  
« Le football reste un jeu. Un jeu auquel je m’ingénie à prendre du plaisir. »
 

 
 

mardi 13 novembre 2018

Les prières de sang - Jean-Marc Dhainaut


Titre : Les prières de sang

Auteur : Jean-Marc Dhainaut

Genre : Fantastique / Paranormal

Editions : Taurnada

Date de sortie : 05/07/2018

Nombre de pages : 218

Prix : 9,99 € (papier) ou 5,99 € (numérique)
 
 
 
 
 
 
Synopsis :
 
Alan Lambin, spécialiste en paranormal, est appelé à enquêter dans un vieux monastère ayant accueilli autrefois quatre templiers en fuite. Depuis, ses murs semblent dissimuler un lourd secret solidement gardé par des âmes hostiles. Les parchemins ne mentent pas, ni ces cris que chacun peut entendre la nuit dans les sombres couloirs du monastère. Et dire que tout a commencé parce qu'une étudiante a acheté un jour une armoire ayant appartenu aux moines. Une armoire qui n'avait pas perdu la mémoire…
 
 
Mon avis :
 
Comme pour mes précédentes lectures de l’auteur, je me suis très vite plongée dans l’enquête de Alan Lambin.
Le sujet n’est pas simple, car il y a des détails à apporter tant au niveau de l’enquête dans le présent pour qu’elle soit réaliste, qu’au niveau « passé » où il faut apporter des faits réels sur l’histoire.
Mais la plume de l’auteur fait que les pages se tournent très vite. On a envie d’en savoir plus sur l’enquête, envie d’en savoir plus tout court.
 
J’aime beaucoup les enquêtes d’Alan Lambin car la solution n’est jamais celle qu’on envisage si tant est qu’on réussisse à en imaginer une. L’auteur réussit toujours à nous berner pour que l’on ne s’attende pas à ça.
 
Bon là, je l’ai quand même trouvé un tout petit peu complexe, car on avait l’impression que plusieurs histoires se chevauchaient à certains moments.
 
J’ai bien aimé le duo d’Alan et son assistante Mina. On avait rencontré Mina dans le premier tome mais sans plus et là elle fait partie intégrante de l’histoire et c’était sympa.
 
J’ai également bien aimé « l’histoire d’amour » entre les 2 personnages. Tout le monde sait qu’ils sont faits pour être ensemble, sauf eux.
 
Bref, un roman mêlant paranormal et historique avec brio. Le tout avec des personnages attachants et sympathiques. Je le recommande fortement.

dimanche 11 novembre 2018

Les disparues de Pumplestone - Audren


Titre : Les disparues de Pumplestone

Auteur : Audren

Genre : Fantastique / Jeunesse

Editions : Albin Michel Jeunesse

Date de sortie : 30/03/2016

Nombre de pages : 288

Prix : 12,00 € (papier) ou 8,49 € (numérique)
 
 
 
 
 
 
Synopsis :
 
Au camp d’été de Pumplestone, Tiffany-Claire a disparu. Lorsqu’une jeune fille du même nom est retrouvée amnésique près du lac, les enfants sont formels : ce n’est pas la même. Quand celle-ci s’évapore à son tour, c’est la stupéfaction ! Pour l’inspecteur Ramjay, il y a forcément une explication rationnelle... Mais ce que les pensionnaires du camp vont découvrir, même le meilleur des policiers ne pourrait y avoir songé !
 
 
Mon avis :
 
Ça fait quelques mois que j’avais ce livre dans ma pile à lire, mais je n’avais pas encore trouvé le bon moment pour le commencer.
Et là, vu le titre, je me suis dit que ça pouvait être sympa pour Halloween entre disparitions et apparitions mystères, c’était plutôt dans le thème.
 
Dès les premières pages, on se trouve plongé dans l’histoire : une jeune fille disparaît, et chacun des enfants et moniteurs l’ayant côtoyé en fait une description complétement différente… au plus les pages défilent, au plus l’histoire devient étrange. On se pose pleins de questions pour essayer de deviner ce qui peut bien se passer dans ce camp de vacances.
Mais on est loin de s’imaginer ce qui se passe réellement !
Je ne m’attendais pas du tout à ça ! mais alors, pas du tout ! Et je pense que vu la fin, une suite pourrait être envisagée.
 
Au début, j’ai juste eu un peu de mal avec les différents personnages car ils sont assez nombreux : entre la bonne quantité d’enfants, les moniteurs, les policiers et j’en passe. C’était un peu trop. Mais à force, on s’habitue.
 
Bref, une lecture pleine de mystères qui ravira petits et grands.
 
 
« Lilly établit alors une liste de ce qui lui semblait magique sur Terre : l’évolution des hommes depuis leur origine, les rotations régulières des planètes, l’amour, la perfection des fleurs de passiflore et celle des quartiers d’orange, l’existence des couleurs dans la nature et le fait d’être en vie, qui a lui tout seul était déjà un sacré tour de magie… un phénomène jamais totalement explicable, donc magique. »