jeudi 26 janvier 2017

Présentation d'une maison d'édition [1] - POCKET JEUNESSE

 
 
Pouvez-vous nous parler de Pocket Jeunesse ? PKJ est la marque jeunesse historique du groupe Univers Poche, qui lui-même fait partie du groupe Editis.

 
Combien de personnes travaillent dans une ME ? PKJ est dirigée par Natacha Derevitsky, directrice du pôle jeunesse chez Univers Poche. L'équipe éditoriale est composée de 4 éditeurs, de deux correctrices, d'une fabricante et d'une assistante éditoriale stagiaire. C'est sans compter les membres des services transversaux (marketing, commercial, communication, presse...) qui travaillent pour plusieurs marques.
 
Quels sont les métiers présents dans une ME ? Quelles études faire pour faire chacun de ces métiers ? Peut-on travailler dans une ME sans diplôme spécifique ? C'est une question très vaste et je ne peux répondre que pour le travail d'éditeur. Les pré-requis pour devenir éditeur sont d'être bac+5, soit en lettres, soit en communication ou de plus en plus en école de commerce, de maîtriser une à deux langues étrangères (l'anglais est impératif) et d'avoir déjà de l'expérience en stage quand on postule pour son premier poste. Personnellement, j'ai effectué 18 mois de stage mis bout à bout, ainsi que plusieurs "petits" boulots de l'édition : lectrice, community manager (à une époque où ce n'était pas encore considéré comme un "vrai" travail), vendeuse sur divers salons du livre. Mon conseil est de cumuler un maximum d'expérience pour mieux cerner ce que l'on veut faire, car il existe autant de types de livre que de profils d'éditeurs : un éditeur de dictionnaires ou de documentaires est amené à développer des compétences différentes qu'un éditeur de fiction ou de bandes-dessinées.
Personnellement, j'ai choisi la voie professionnelle avec un DUT infocom métiers du livre très complet (et diplômant à bac +2) mais beaucoup passent par la voie de la prépa littéraire. J'ai ensuite poursuivi un double cursus communication/métiers du livre avant de conclure par une année de M2 édition à Paris IV - La Sorbonne où la formation est assurée par des professionnels de l'édition, ce qui a été d'une importance majeure dans le développement de mon réseau.
 
Comment se passe le processus de l’édition (du manuscrit au livre-objet) ? Comment se passe la vie quotidienne d’un éditeur ? Personnellement, je travaille exclusivement sur des traductions. Les projets arrivent par plusieurs biais. Je peux repérer un titre dans les catalogues des maisons étrangères et m'assurer que les droits sont toujours libres pour le marché français, ou des agents et sous-agents peuvent m'envoyer des projets, sur lesquels nous enchérissons si d'autres maisons sont intéressées. Je m'occupe ensuite de les envoyer en traduction, en choisissant pour chaque titre le meilleur traducteur possible. Nous travaillons la traduction ensemble puis intervient la phase de correction et je m'occupe également d'établir un brief de couverture et de produire tous les éléments nécessaires à nos équipes commerciales, marketing, presse : des résumés, des argumentaires et bien sûr la 4e de couverture. Enfin, il y a un travail d'accompagnement : je présente les titres aux équipes internes, à l'oral, ainsi qu'à des blogueurs partenaires, ou lors de conférences, sur des salons etc. Lorsque les auteurs sont invités en France, c'est aussi mon travail d'encadrer leur séjour, avec toute l'équipe.
 
Combien recevez-vous de manuscrit par an/mois ? Je reçois personnellement 2 à 3 manuscrits par jours. A l'échelle de PKJ, je dirais une dizaine par jour.
 
Un petit scoop concernant de nouvelles parutions ? Finding Cinderella, le livre compagnon de Hopeless et Losing Hope paraîtra en août prochain, c'est une courte romance parfaite pour l'été !
En avril, paraîtra mon titre favoris de Kelley York (l'auteur de Sous la même étoile et Le Piège de l'innocence) : La rencontre du dernier espoir, sur un sujet dur mais traité avec tout le talent exceptionnel de l'auteur. Le narrateur ne pourra pas vous laisser de marbre !
 
Quels conseils pouvez-vous donner aux personnes qui n’ont pas encore été publié ? De n'envoyer que la meilleure version de leur projet. De ne pas hésiter à se faire relire par des gens en qui ils ont confiance et de tenir compte du retour de leurs lecteurs. Puis de choisir avec soin les maisons à qui ils veulent soumettre leur manuscrit en étudiant leur ligne éditoriale : si le projet est bon mais qu'il ne correspond pas à ce que la maison produit, il n'a aucune chance d'être sélectionné.
 
Comment se passe un salon littéraire côté ME ? Nous avons une responsable événementiel en interne qui se charge de la partie organisationnelle. Ensuite l'édito se concerne pour savoir quels auteurs inviter et l'encadrement s'effectue avec l'aide de nos attaché(e)s de presse.
 
Pensez-vous les réseaux sociaux sont essentiels dans l’édition ? De mon point de vue, oui et de plus en plus. Je me sers énormément de Goodreads par exemple pour surveiller l'actualité des auteurs que je suis et lire les retours des lecteurs.
Cela nous sert également à mieux saisir les attentes de nos lecteurs et à repérer les nouvelles tendances.
C'est très gratifiant d'avoir des retours positifs à travers twitter ou facebook quand on est éditeur, car nous en avons rarement dans notre vie de tous les jours, ce sont avant tout les libraires qui bénéficient des retours de lecteurs.
 
 
Réponses de Pauline Mardoc - Directrice de la collection PKJ 15+
 
 
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mercredi 18 janvier 2017

Quand la nuit devient jour - Sophie Jomain

Titre : Quand la nuit devient jour
 
Auteur : Sophie Jomain
 
Genre : Contemporain
 
Editions : Pygmalion
 
Date de sortie : 27/04/2016
 
Nombre de pages : 238
 
Prix : 16,00 € (papier) ou 11,99 € (numérique)
 
 
 
 
Synopsis :
 
On m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.
La dépression.
Ma faiblesse.
Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.
J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.
Le 6 avril 2016.
Par euthanasie volontaire assistée.
 
 
Mon avis :
 
Ça fait un petit moment que je voyais de bons avis passer concernant cette lecture, et en temps normal je préfère lire des choses plus joyeuses, mais j’avais envie de sauter le pas…
Je n’ai pas été déçu car j’ai vraiment adoré cette lecture !
 
C’est une lecture bouleversante car le sujet est plutôt tabou. L’euthanasie volontaire assistée est encore un sujet sensible en France. Certains sont pour, d’autres contre…
Je n’ai rien contre l’euthanasie volontaire assistée et j’ai du mal à comprendre que certains sont contre. Ce n’est rien de plus qu’un genre de suicide approuvé par des médecins (car il est prouvé que la personne va mal).
Alors qu’un suicide, je suis contre, car c’est souvent fait sur un coup de tête, quand pendant un moment ça va mal, et que les gens le regretterai sûrement…sauf qu’ils ne sont plus là pour regretter.
 
L’histoire de Camille est abordée de manière très simple et très réaliste.
On a l’impression d’être dans un cas réel.
J’avais peur d’une lecture très triste et c’est pour cette raison que d’habitude je fuis ces lectures. On a déjà assez de tristesse dans la vie, alors quand je lis, c’est pour m’évader et penser à un monde imaginaire.
Mais en fait, malgré la tristesse du sujet, l’histoire n’est pas vraiment triste.
Je n’ai pas passé mon temps à pleurer et c’est aussi pour ça que j’ai adoré l’histoire.
Au début, Camille nous explique comment elle en est arrivée à prendre cette décision. Ensuite on suit ses 3 derniers mois, qu’elle passe dans une annexe d’une clinique. On voit à quel point elle souffre mais aussi ses efforts pour essayer de vivre normalement.
 
Sophie Jomain a pleinement réussi l’écriture de ce roman car, même si on n’est pas dans le cas Camille, on réussit facilement à se mettre à sa place et à la comprendre.
Après je n’ai rien contre sa décision d’euthanasie et c’est peut-être pour ça.
Je ne sais pas si je réussirai à faire comme elle si j’étais à sa place, mais je peux la comprendre.
 
Bref, un roman très fort que je recommande fortement (à part si vous êtes contre l’euthanasie volontaire assistée).
 

 

mardi 17 janvier 2017

Bienvenue au Cast, tome 3 Sous les projecteurs - Pascale Perrier

Titre : Bienvenue au Cast, tome 3 Sous les projecteurs 
 
Auteur : Pascale Perrier
 
Dessinateur : Diglee
 
Genre : Jeunesse
 
Editions : Rageot
 
Date de sortie : 10/02/2015
 
Nombre de pages : 194
 
Prix : 10,90 € (papier) ou 9,99 € (numérique)
 
 
 
 
Synopsis :
 
Dès que le rideau se lève et que j'avance dans la lumière des projecteurs, je tremble, je vibre, je vis. Mes partenaires de scène sont dans le même état que moi. À la dernière réplique des Misérables, les applaudissements crépitent. La folie !
Serai-je toujours à la hauteur de mon rôle ? Des producteurs choisiront ils certains membres de notre troupe pour un futur casting ?
 
 
Mon avis :
 
Pauline fait partie d’une école où l’on apprend les arts du spectacle. Elle fait partie, elle, de la section comédie musicale.
Pendant les deux premiers tomes de la série, nous avons suivi le casting pour la pièce des Misérables et les répétitions.
Maintenant, place au spectacle !
 
Comme pour les précédents tomes, c’était très intéressant de suivre les péripéties de Pauline et de ses amis, ainsi que les aléas du « direct ».
Comme on dit « The Show must go on ! »
Ça nous permet de voir ce qu’il se passe en coulisse : le stress, les préparatifs, les répétitions, la fatigue qui s’installe…
 
L’écriture est simple et ça permet de lire tranquillement, de se détendre.
Et en plus le tout est illustré des jolis dessins de Diglee.
 
Bref, un roman facile à lire sur un thème sympa avec des personnages très attachants.
 
 

dimanche 15 janvier 2017

Sweet - Emmy Laybourne

Titre : SWEET 
 
Auteur : Emmy Laybourne
 
Genre : Jeunesse / Aventure
 
Editions : Hachette
 
Date de sortie : 14/09/2016
 
Nombre de pages : 360
 
Prix : 15,90 € (papier) ou 10,99 € (numérique)
 
 
 
Synopsis :
 
Madame, Monsieur,
 
J’ai l’honneur de vous inviter à une extraordinaire croisière de luxe à bord de l’Extravagance !
Au programme : découverte en avant-première d’un produit miracle qui vous débarrassera de vos bourrelets disgracieux. Et sans efforts !
 
Vous rêvez de retrouver votre taille de guêpe ? Le Solu est fait pour vous.
Le Solu n’est pas un amincissant comme les autres.
Le Solu vous fera vraiment maigrir.
Vous ne pourrez plus vous passer de lui.
 
Je vous le garantis.
N’attendez plus : rejoignez-nous sur les rives de Fort Lauderdale, en Floride, pour un embarquement imminent !
 
Au plaisir de vous aider à mincir,
Timothy Almstead, président de Solu Corporation
 
 
Mon avis :
 
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre quand j’ai commencé ce livre, le résumé m’intriguait…tout comme la couverture…
 
Au début de l’histoire, nous embarquons à bord de l’Extravagance pour une croisière « miracle ».
Miracle car pendant le séjour, les passagers auront l’opportunité de tester en exclusivité un produit très attendu : le Solu.
Ce produit sera commercialisé dès la fin de la croisière, 7 jours plus tard. Il ressemble à un petit sachet de sucre et permet de perdre du poids très rapidement sans rien faire de particulier. Bref une révolution !
 
Nous suivons les aventures de 2 personnages différents : Lauren et Tom.
 
Lauren est là car elle accompagne son amie Vivika.
Vivika est obsédée par son poids. Du coup, son père leur a gracieusement offert un billet (hors de prix).
Lauren, elle, sait que son corps n’est pas parfait mais elle est bien comme elle est et ne cherche pas à maigrir à tout prix.
 
Tom, lui, vient sur ce bateau pour travailler, c’est une star du petit écran, et il est là pour présenter, à tout le pays, la croisière et le produit phare : le Solu. Il est chargé d’interviewer les passagers tous les jours afin que les téléspectateurs voient les effets du Solu.
 
Mais vous vous doutez bien que ça ne va pas se passer aussi bien que prévu…
 
J’ai trouvé le début de l’histoire un peu lent car il faut le temps de poser les bases (expliquer le but de la croisière, présenter le Solu, les différents personnages…) et comme nous avons une alternance de narrateurs, il y a d’autant plus de choses à découvrir.
Mais dans la deuxième partie du roman tout s’accélère et j’ai adoré la tournure que prennent les évènements.
 
J’ai bien aimé l’alternance de narrateurs. C’est un peu lent au début mais ça permet de découvrir plus de choses et c’est utile dans cette histoire.
 
Les personnages sont sympas. Je n’ai pas eu de coup de cœur particulier pour eux mais ils ne sont pas agaçants et c’est déjà un bon point.
 
Bon point également pour l’écriture qui est fluide, les pages se tournent très rapidement.
 
Bref, une histoire très originale mais qui m’a un peu déçu par le manque d’originalité, de folie ou de je-ne-sais-quoi chez les personnages, et un tout petit peu trop de lenteurs au début. C’est ce qui a manqué pour être un coup de cœur…
Par contre, je verrai bien ce livre adapté en film !

 

mercredi 11 janvier 2017

Princesse Sara, tome 1 Pour une mine de diamants - Audrey Alwett

Titre : Princesse Sara, tome 1 Pour une mine de diamants 
 
Auteur : Audrey Alwett
 
Dessinateur : Nora Moretti
 
Genre : Jeunesse / Bande-dessinées
 
Editions : Editions Soleil (Collection Blackberry)
 
Date de sortie : 04/2011
 
Nombre de pages : 48
 
Prix : 15,95 € (papier) ou 7,99 € (numérique)
 
 
 
 
Synopsis :
 
Sara, qui a toujours vécu aux Indes, est envoyée dans un pensionnat à Londres pour parfaire son éducation. Elle devient rapidement la star du pensionnat, d'autant que son père lui envoie des lettres surprenantes où il raconte ses investissements dans des mines de diamants. La directrice tente de gâter et flatter son élève jusqu'au jour où deux avoués annoncent la mort du père de Sara.
 
 
Mon avis :
 
J’avais eu l’occasion d’acheter cette BD lors de l’opération 48h BD (toute une sélection de BD à 1€) mais ça fait déjà un petit moment et j’avais envie de la sortir de ma PAL.
 
Je connaissais déjà l’histoire car quand j’étais petite, je regardais le film avec Shirley Temple chez ma grand-mère.
 
Mais je dois dire que j’étais très contente de la retrouver, ça m’a vraiment replongé dans mes souvenirs d’enfance.
L’histoire est semblable à part qu’ici il n’y a qu’une partie puisqu’elle est découpée en plusieurs tomes.
 
Le personnage de Sara a tout pour être une exécrable petite fille pourrie gâtée mais est en fait une petite fille douce, gentille, profondément humaine et très attentive aux besoins des autres.
J’aime beaucoup ce personnage.
Elle n’a pas peur du regard des autres parce qu’elle va parler à une domestique et/ou prendre sa défense, elle n’a également pas peur de remettre en place les pestes de son pensionnat et de dire ce qu’elle pense.
 
Et les dessins, on en parle ? Ils sont absolument magnifiques !!!
Les couleurs sont splendides.
Les dessins sont d’une finesse, d’une délicatesse…bref magnifique !
 

 

mardi 10 janvier 2017

La maison de la Nuit, tome 6 Tentée - P.C. Cast et Kristin Cast

Titre : La maison de la Nuit, tome 6 Tentée 
 
Auteur : P.C. Cast et Kristin Cast
 
Genre : Jeunesse / Fantastique
 
Editions : PKJ
 
Date de sortie : 03/11/2011
 
Nombre de pages : 405
 
Prix : 15,20 € (papier) ou 7,99 € (numérique)
 
 
 
Synopsis :
 
Zoey est de nouveau le sujet des visions d'Aphrodite : elle doit se tenir à l'écart de Kalona, l'ange déchu. Mais elle est aussi la seule à pouvoir l'anéantir. Comment la jeune prêtresse va-t-elle concilier ce combat et sa vie amoureuse agitée ? Car jongler entre trois prétendants est très compliqué. Surtout lorsque l'un d'eux s'avère être un combattant diablement sexy, capable de déchiffrer ses sentiments. Sans oublier la force malfaisante qui hante les tunnels de Tulsa...
Zoey saura-t-elle faire face à tous ces bouleversements ?
 
 
Mon avis :
 
Bon j’en suis maintenant à la moitié de la série et j’avoue que même si ça parait déjà énorme, ça passe assez vite ! Les auteures savent diversifier les choses pour éviter que l’on s’ennuie et comme la lecture se fait très facilement, je dois dire que ça passe tout seul !
 
J’ai bien aimé l’alternance de narrateurs entre Zoey et d’autres personnages.
Ça permet d’être un peu partout (parce que l’histoire ne se cantonne plus à la Maison de la Nuit), de savoir plus de choses sur les intentions, bonnes ou mauvaises, d’autres personnages. Ou tout simplement d’avoir une vision différente des choses. Et c’est très intéressant, j’aime bien ça !
 
Zoey m’a un peu moins énervé avec ses histoires de cœur. Elle essaye de démêler les choses, de « faire un tri » et c’est mieux comme ça.
 
Il y a eu des retournements de situations auxquels je ne m’attendais vraiment pas dans ce livre. Ça mouvemente un peu l’histoire, ça ajoute un peu de piquant.
 
Par contre je suis sous le choc de cette fin !! C’est horrible de finir un livre comme ça !! Le suspense est intense et je ne peux pas lire la suite maintenant…Mais j’ai hâte !
 
Bref, une histoire tout en rebondissement malgré un tome 6. Des personnages toujours aussi intéressant.
J’ai hâte de lire la suite avec ma Copinaute Audrey.