Auteur : Audren
Dessins : Clément Oubrerie
Genre : Jeunesse
Editions : Albin Michel Jeunesse
Date de sortie : 29/04/2015
Nombre de pages : 330
Prix : 7,90 €
Synopsis :
Un
dimanche en se rendant au cinéma, Maël, 10 ans, trouve un adorable petit chien
sur son paillasson. Puisqu’il n’a l’air d’être à personne, Maël et sa famille
l’adoptent et le baptisent Minou. Mais ce petit chien a parfois un comportement
très étrange, il grogne, s’agite et tente de mordre selon une logique qui lui
est propre… parfois il veut même attaquer le téléviseur ! Jusqu’au jour où les
voisins de paliers de Maël comprennent ce qui se passe… Minou est raciste, il
n’aboie que contre les gens à la peau foncée ! Catastrophe, Maël et ses parents
sont très gênés. Maël se pose beaucoup de questions : peut-il continuer à aimer
son chien ? Peut-on être à la fois intelligent, gentil et raciste ? Peut-on
désapprendre à être raciste ? Et comment faire comprendre aux autres que ce
n’est pas parce que leur chien est raciste que Maël et sa famille le sont aussi
?
Mon avis :
Je
remercie Audren de m’avoir si gentiment envoyé un exemplaire de son livre.
J’ai
trouvé l’histoire sympathique. Même si je trouve que ce n’est pas un livre qui
m’est adapté. Je lis régulièrement du jeunesse mais là c’est très très
jeunesse. Il est plutôt destiné aux enfants (à partir de 8 ans).
Dans
ce livre sont abordés différentes thèmes afin de les expliquer aux enfants.
On
y retrouve le racisme. Celui-ci
est expliqué de manière très originale, puisqu’ici c’est le chien blanc qui est
raciste envers tout individu noir.
On
explique que le racisme n’est pas forcément dans ce sens, comment il est né, et
la bêtise humaine par rapport à ça.
On
retrouve également l’importance de soigner
les animaux. C’est-à-dire que quand on prend un animal (chien ou
autre), ce ne doit pas être une décision à la légère. On l’adopte c’est pour la
vie et que malgré les contraintes (ici le racisme du chien) il ne faut pas
l’abandonner pour autant, ou lui imposer une vie misérable (par exemple être
toujours enfermé). On nous fait comprendre que, comme pour les enfants, un
animal ça s’éduque. Et qu’il existe toujours des solutions.
Il
y a aussi le thème de l’amour.
C’est un thème un peu moins présent dans le livre, mais
quand même. Il est là, je pense, pour dédramatiser les choses. Pour montrer aux
enfants qu’il ne faut pas en faire tout un plat et ne pas stresser pour ça car
c’est quelque chose de beau et d’important.
Tout
ça est vu à travers les yeux du jeune Maël. C’est un garçon très mature pour
son âge. Il comprend vite ce qu’on lui explique et le retranscris avec ses
mots.
Bref,
des thèmes importants expliqués avec des mots simples. Ce livre permet
d’aborder, avec les enfants, en simplicité, la complexité du racisme.
Ce
livre peut rappeler des choses essentielles aux adultes même s’il est plutôt
destiné aux enfants. Je ne manquerai pas de le faire lire à mon jeune
entourage.
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