Titre : Quand la nuit devient
jour
Auteur : Sophie Jomain
Genre : Contemporain
Editions : Pygmalion
Date de sortie : 27/04/2016
Nombre de pages : 238
Prix : 16,00 € (papier) ou 11,99
€ (numérique)
Synopsis :
On
m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens
lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une
brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement
lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de
l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.
La
dépression.
Ma
faiblesse.
Le
combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de
m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils
m’ont perdue. Sans doute depuis le début.
J’ai
vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir
dans trois mois.
Le
6 avril 2016.
Par
euthanasie volontaire assistée.
Mon avis :
Ça
fait un petit moment que je voyais de bons avis passer concernant cette
lecture, et en temps normal je préfère lire des choses plus joyeuses, mais
j’avais envie de sauter le pas…
Je
n’ai pas été déçu car j’ai vraiment adoré cette lecture !
C’est
une lecture bouleversante car le sujet est plutôt tabou. L’euthanasie
volontaire assistée est encore un sujet sensible en France. Certains sont pour,
d’autres contre…
Je
n’ai rien contre l’euthanasie volontaire assistée et j’ai du mal à comprendre
que certains sont contre. Ce n’est rien de plus qu’un genre de suicide approuvé
par des médecins (car il est prouvé que la personne va mal).
Alors
qu’un suicide, je suis contre, car c’est souvent fait sur un coup de tête,
quand pendant un moment ça va mal, et que les gens le regretterai sûrement…sauf
qu’ils ne sont plus là pour regretter.
L’histoire
de Camille est abordée de manière très simple et très réaliste.
On
a l’impression d’être dans un cas réel.
J’avais
peur d’une lecture très triste et c’est pour cette raison que d’habitude je
fuis ces lectures. On a déjà assez de tristesse dans la vie, alors quand je lis,
c’est pour m’évader et penser à un monde imaginaire.
Mais
en fait, malgré la tristesse du sujet, l’histoire n’est pas vraiment triste.
Je
n’ai pas passé mon temps à pleurer et c’est aussi pour ça que j’ai adoré
l’histoire.
Sophie
Jomain a pleinement réussi l’écriture de ce roman car, même si on n’est pas
dans le cas Camille, on réussit facilement à se mettre à sa place et à la
comprendre.
Après
je n’ai rien contre sa décision d’euthanasie et c’est peut-être pour ça.
Je
ne sais pas si je réussirai à faire comme elle si j’étais à sa place, mais je
peux la comprendre.
Bref,
un roman très fort que je recommande fortement (à part si vous êtes contre
l’euthanasie volontaire assistée).
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